On mène pas des vies drôles La routine est vite rance Qui a peur évite l'autre, de ceux qui se disent proches, qui mettra la distance ? L'ascenseur social est bloqué au deuxième sous-sol L'absence meurt trop pas, compte sur elle quand tu t'sens seul La censure t'aura, autant taire c'que tu sais sale, Pas d'sang sur l'thorax, pour l'enquête c'est l'essentiel Si t'as des papillons dans l'bide, c'est pas qu'l'amour guide ta vie C'est ton ver solitaire, qu'est sorti de sa chrysalide Et ptetre qu'ici on est tous dingues, en face ils ont tous trahi On chante la liberté d'soolking la révolution d'moustaki Pour ceux qu'ont fait des milliers d'bornes sur la réserve, Qui vivent les fins d'mois comme traversée du désert Z'ont pas bezef ils ont qu'des rêves et ils s'réveillent dans un sursaut Quand EDF les tribunaux chaque semaine réclament les étrennes Tu supportes pas la vérité ? Vas y attends qu'je mente Trop longtemps qu'ils m'regardent de haut, il est temps qu'je monte T'es dans la demer jusqu'au cou ouais mais toi t'en redemandes Si on pouvait frauder l'avion j'serais a 3 tours du monde J'sais pas si j'veux plus voir vos gueules Si j'veux plus qu'vous voyiez la mienne Piqué par la pompe, piqué par l'orgueil C’est toujours compliqué d'regarder en arrière J'traine avec une bande, d'illuminés mélomanes, J’ai 10 lubies 0 mailles, des illusions des traumas Ici-bas y'en a qui vendent, des produits sous cellophane Ça fait marcher l'économie, c'est bio et local J'traine avec une bande, d'illuminés mélomanes, J’ai 10 lubies 0 mailles, des illusions des traumas Ici-bas y'en a qui vendent, des produits sous cellophane Ça fait marcher l'économie, c'est bio et local On fête plus la nouvelle année on fête la fin d'l'ancienne, J'te souhaiterais la santé, tu souhaiteras les centaines, Si t'as une bière à dépanner j'te ferais croire qu'on s'aime, Fils de fils d'enfant gâté, d'où t'as rien sans peine ? T'es en période de transition vers une période de transition C’est pas rentable d'être un vendu pour eux tu vaux dix francs six sous Un gros vécu ça en dit long j'pense à tous ceux qui grandiront Sur la défensive et tendus comme avant un coup franc d'Zizou Le seum, le sale, tout prolifère Deux meug de came, que tes chakras s'libèrent Tisane nuit calme, gout somnifère Est c'que t'es seul ou solitaire ? J'traine avec une bande, d'illuminés mélomanes, J’ai 10 lubies 0 mailles, des illusions des traumas Ici-bas y'en a qui vendent, des produits sous cellophane Ça fait marcher l'économie, c'est bio et local J'traine avec une bande, d'illuminés mélomanes, J’ai 10 lubies 0 mailles, des illusions des traumas Ici-bas y'en a qui vendent, des produits sous cellophane Ça fait marcher l'économie, c'est bio et local On vieillit vite, de la gueule et des idées, Ridés, pas comme Mickael, comme Drucker ou Hallyday Si on s'tape la banquette arrière nous c'est pas qu'on l'a décidé On a des réussites de merde et des échecs de qualité L'époque s'emballe, deal de CO2 deal de femmes, Ligne de métro ligne de came, Mine de crypto mine de diam's Ils ont grave la dalle, trading de pierres tombales, J'suis très peu hypé par la fin d'la trilogie des guerres mondiales

Ca tape la cheum à tous les feux On a des poches pleines que sous les yeux Leur dieu c’est la maille et ils sont tous tres pieux Ils sont imbus d’eux-mêmes on est saoulés d’eux Leur navire chavire, coulez le Pour ravir la ville, douce émeute Si c’est nous les sans dents, si c’est nous les gueux, On a toujours la haine on va tourner l’deux Jusqu’ici tout va mal, Jusqu’ici tout va mal, C’est fou c’que la chute est longue, Vivement l’atterrissage Jusqu’ici tout va mal, Jusqu’ici tout va mal, C’est fou c’que la chute est longue, Vivement l’atterrissage Le vent a tourné ils ont tous taille, Comme nosferatu devant gousse d’ail Les voir à genoux c’est le triple 20 Ne plus jamais les voir c’est le Bull’s eye Maintenant Sauron il a quatre anneaux, Le soir la ville elle est quadrillée Nan nan c’est pas de la parano, De pas se contenter d’un barillet Délit d’sale tête, Delit d’survet Délit d’casquette Des p’tites barrettes, des types pas nets, Des litres d’buvette A six tablettes magiques la fête Part vite sucette Marie Danielle, Elizabeth Bad trip, cuvette L’tar est parti en un éclair et t’es tout défoncé Ici bas plus rien n’est clair, tout est foncé L’tar est parti en un éclair et t’es tout défoncé Ici bas plus rien n’est clair, tout est foncé Jusqu’ici tout va mal, Jusqu’ici tout va mal, C’est fou c’que la chute est longue, Vivement l’atterrissage Jusqu’ici tout va mal, Jusqu’ici tout va mal, C’est fou c’que la chute est longue, Vivement l’atterrissage Suffit d’un peno pour que Paris balise, Une plaie dans l’ego jamais ca cicatrise, Mental de vampire dégaine de zombie Si tu manges tes morts, c’est du cannibalisme Un balle la Pils, batte sous l’comptoir Les idées le drapeau les poumons noirs Tu parles mal, tu deviens paro, T’es pas si gros, nan mais t’essaies Tu captes que dalle comme un catho, Devant bouteille d’eau, dans les WC Si t’es miro, bah ouais tout baigne Le père noël fait plus d’cadeau Et sous benzo Highway to hell C’pas qu’un morceau d’AC/DC Jusqu’ici tout va mal, Jusqu’ici tout va mal, C’est fou c’que la chute est longue, Vivement l’atterrissage Jusqu’ici tout va mal, Jusqu’ici tout va mal, C’est fou c’que la chute est longue, Vivement l’atterrissage On s’met la mort, dans les naseaux, Pour s’échapper, comme la NASA, On fait ça fort, on aime pas ça, La vérité c’est qu’on est maso Toi, t’encaisses les taquets comme un sac de frappe T’es qu’un acte manqué, un manque de tact, Comme un tacle bâclé quand l’attaque te passe Un impact de balle dans une salle de classe